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Le guide de la clôture en bois – Version 2025

Préambule

La clôture en bois est une pièce maîtresse pour n’importe quel projet d’aménagement extérieur. Délimitation de propriété, créations d’un espace intime ou simplement pour embellir votre jardin. Les raisons pour vouloir installer une clôture en bois sont nombreuses.

Ce guide complet vous accompagne dans toutes les étapes de votre projet : sélection de l’essence et du style adaptés à vos besoins, mise en œuvre selon les règles de l’art et consignes d’entretien.

Comment choisir sa clôture en bois ?

Le choix du bois est la première étape pour réussir son projet de clôture. Chaque essence de bois possède ses propres caractéristiques : résistance aux intempéries, teinte naturelle, évolution dans le temps, niveau d’entretien requis… etc. Du pin traité autoclave au châtaignier, en passant par des essences plus nobles comme le Padouk, une essence bien sélectionnée garantit non seulement la durabilité de votre clôture, mais aussi son aspect. Au-delà de l’essence, les styles qui s’offrent à vous sont aussi divers, lames empilables, panneaux, treillis, autant de possibilités pour répondre à vos envies.

Pour affiner votre choix, il faut donc prendre en compte plusieurs critères essentiels : la durabilité (classe d’emploi), l’environnement d’installation (bord de mer, zone humide, climat ensoleillé), le niveau d’intimité souhaité, l’entretien prévu et bien sûr, le style recherché.

Le guide intégral pour poser sa clôture en bois

Toutes les questions liées au choix de l’essence et du style

  • En cours de construction

Comprendre les critères de choix d’une clôture en bois

La durabilité naturelle du bois, autrement dit, sa classe d’emploi, est primordiale, elles sont classées de 1 à 5. Pour ce qui est d’une clôture, oublier les bois avec une classe 1 ou 2, ce sont des bois qui ne sont pas faits pour de l’aménagement extérieur. Par exemple, une clôture en Pin autoclave classe 4 supportera sans problème le contact du sol. En revanche, un bois dur non traité verrait sa durée de vie chuter. Dans des zones où les sols sont très humides, il peut être intéressant d’opter pour une essence exotique qui couvre la classe 5

À l’inverse, en zone abritée, des résineux locaux non traités peuvent suffire. L’usage prévu intervient aussi : clôture décorative, brise-vue occultant ou simple délimitation. On choisira un bois clair (ex. Pin, Douglas) ou rouge (Padouk) selon l’esthétique recherchée, et un profil de lame ou panneau adapté. Quel que soit le bois choisi, il évolue : il se décolore ou se grise sous l’effet des UV. Cet aspect grisâtre ne nuit pas à la résistance de la clôture, mais peut être retardé par l’application d’un saturateur qui imprègne le bois et maintient sa couleur plus longtemps.

Prenez donc bien le temps d’étudier votre terrain et le climat local avant d’envisager de choisir l’essence de bois. Outre tous ces aspects, le budget rentrera bien sûr en compte.

Les principales essences de bois pour clôture

Le Pin traité autoclave est la solution la plus accessible : clair, homogène et économique, il résiste correctement aux intempéries grâce à son traitement, mais reste plus tendre et demande un entretien régulier.

Le Padouk, bois exotique, séduit par sa stabilité, sa grande durabilité et sa couleur rouge-orangé évoluant vers un gris élégant. C’est une essence idéale pour une clôture durable et esthétique.

Le Bangkirai, dense et résistant, offre un rendu chaleureux allant du brun-jaune au brun-rouge. Très durable, il peut toutefois présenter des variations de teinte et nécessite un entretien pour limiter le grisaillement.

Le Keruing, également exotique, propose une bonne résistance avec des tons bruns soutenus. 

Les différents produits et styles de clôture

Les nombreux produits et la variété de design rendent parfois le choix un peu compliqué. Les lames empilables en Pin, Padouk ou Bangkiraï sont un choix modulable très apprécié. Faciles à installer, elles s’encastrent dans des poteaux rainurés jusqu’à la hauteur souhaitée. Ce système permet de composer une clôture occultante assez facilement tout en maîtrisant l’effet visuel du bois. Pour apporter une touche moderne, il est imaginable de mixer les lames en bois avec des lames en aluminium. Leur design contemporain et leur résistance aux conditions extérieures en font un complément judicieux pour structurer la clôture, offrir des jeux d’ombres ou renforcer la rigidité de l’ensemble. Il est aussi possible d’ajouter des cales entre les lames pour un léger ajourage

Pour ceux qui ne souhaitent pas s’embêter à empiler des lames, il existe des panneaux totalement occultants en Pin ou dans des essences exotiques comme le Bangkiraï et le Keruing. Ces panneaux pleins et épurés garantissent une intimité totale, une esthétique moderne sans nécessiter d’assemblage. Au contraire, pour ceux qui souhaitent garder de la lumière et de l’air, des panneaux ajourés type persienne sont aussi disponibles

La ganivelle en châtaignier est quant à elle une alternative rustique et traditionnelle. Constituée de piquets espacés, elle apporte une allure naturelle et champêtre, particulièrement adaptée aux jardins à l’esprit rural ou littoral. C’est aussi la solution la plus économique pour les grands terrains. 

Prenez-bien en compte le profil de la lame ! Les lames pleines créent une barrière visuelle continue et rassurante, idéale pour préserver l’intimité du jardin. Les lames ajourées laissent passer l’air et la lumière tout en gardant une certaine protection, convenant aux espaces ouverts et aérés. Les profils rainurés ou chanfreinés apportent une finition plus travaillée et élégante, adaptée aux projets où l’aspect décoratif est important. En choisissant le bon produit, vous pouvez jouer sur la perception des volumes et harmoniser la clôture avec le style de la maison et du jardin.

la pose d'une cloture en bois

Poser sa clôture en bois

Une clôture en bois mal posée, c’est l’assurance d’avoir des soucis de stabilité et de longévité. Une pose soignée garantit non seulement la durabilité de votre clôture, mais soulage aussi votre bonne conscience.  La mise en œuvre demande de bien préparer le terrain, de choisir les bons poteaux et accessoires, puis d’adapter la technique de pose au style de clôture retenu. Même si ces travaux sont accessibles à un bon bricoleur, certaines étapes nécessitent précision et rigueur pour assurer un résultat durable, surtout lorsqu’il est question de sceller les pieds de poteaux dans le sol.

Dans cette section, nous allons voir les grands principes de pose, les erreurs à éviter et les solutions pour adapter la clôture à tous types de configurations extérieures.

Toutes les questions liées à la pose d’une clôture

  • En cours de construction

Faut-il un permis de construire pour un projet de clôture ?

En règle générale, l’installation d’une clôture ne nécessite pas de permis de construire. Toutefois, une déclaration préalable de travaux peut être exigée, notamment si votre terrain se situe dans une zone protégée ou si le règlement d’urbanisme de votre commune l’impose.

Le gouvernement détaille ces règles sur son site officiel. Avant de commencer votre projet, il est donc essentiel de vérifier le PLU (Plan Local d’Urbanisme) ou de vous rapprocher directement de la mairie de votre commune afin de connaître les éventuelles contraintes spécifiques.

Préparation du terrain et des fondations

Avant de penser à l’installation, la préparation du terrain est une étape déterminante pour garantir la stabilité et la durabilité d’une clôture en bois. Il faut d’abord délimiter précisément l’emplacement de la clôture à l’aide de cordeaux et piquets ou de tout autre moyen afin de vérifier l’alignement et d’éviter tout litige de voisinage. Le sol doit ensuite être nivelé et dégagé de ses obstacles (pierres, racines, végétation) pour assurer une assise régulière. 

Les fondations varient selon le type de clôture et la nature du sol. Dans la plupart des cas, il est recommandé de creuser pour sceller les poteaux. Un scellement dans le béton apporte une excellente stabilité, notamment dans les zones exposées au vent, tandis qu’une pose sur platine vissée dans une dalle ou un muret convient aux configurations déjà aménagées. En général :

Maximum 1,10 m de hauteur pour une pose avec platine sur muret

  • Hauteur < 1m10 : Pose sur pied de poteau ou à sceller
  • Hauteur >1m10 : Pose à sceller obligatoire.
choisir sa clôture en bois le guide

Les poteaux et l’ossature de la clôture

Les poteaux constituent l’ossature de la clôture bois : leur installation conditionne directement la solidité et la durée de vie de l’ensemble. Chaque poteau doit être positionné avec précision, parfaitement d’aplomb et espacé régulièrement selon le type de produit choisi (lames empilables, panneaux préassemblés ou ganivelle).

Le scellement des poteaux peut se faire de deux manières principales. La première consiste à les sceller directement dans le sol avec du béton, en veillant à intégrer un lit de gravier au fond du trou pour faciliter le drainage et éviter la stagnation de l’eau au contact du bois. La seconde repose sur l’utilisation de platines métalliques fixées sur un muret ou une dalle, offrant une solution adaptée aux terrains déjà aménagés ou aux clôtures nécessitant une fixation sur support rigide.

Un soin particulier doit être porté au calage des poteaux pendant la prise du béton ou lors du vissage des platines : tout décalage, même minime, peut entraîner des difficultés lors de la pose des lames ou des panneaux. Bien posés et solidement ancrés, les poteaux assurent à la clôture une parfaite tenue face aux intempéries et aux contraintes du temps.

La mise en place des lames, panneaux ou ganivelles

Une fois les poteaux solidement installés, vient l’étape de la mise en place du “remplissage” : lames de clôture empilables, panneaux complets ou ganivelles. Chaque produit possède ses spécificités, mais toutes exigent rigueur et méthode.

Dans le cas des lames empilables, l’installation se fait rainure contre rainure, en veillant à bien emboîter chaque élément pour éviter tout jour ou désaxement. Un maintien provisoire peut être nécessaire le temps d’atteindre la hauteur souhaitée, avant de poser la traverse ou le couvre-lame final. Ce système séduit par sa simplicité et sa flexibilité, notamment pour mixer le bois,  l’aluminium ou le composite. 

Les palissades en bois demandent quant à elles un ajustement soigné entre chaque section. Elles se fixent directement dans les poteaux à l’aide d’équerres ou de rails, ce qui assure un gain de temps appréciable à la pose. L’attention doit se porter sur la régularité de l’espacement et le respect de la verticalité, car la moindre variation peut casser la ligne esthétique de l’ensemble.

La ganivelle, composée de lattes verticales reliées par des fils de fer galvanisés, se pose de manière plus souple, en s’adaptant naturellement aux reliefs et aux courbes du terrain. Elle convient particulièrement aux environnements côtiers ou champêtres, mais nécessite un bon ancrage des piquets pour rester stable face au vent.

Quel que soit le produit choisi, une vérification régulière de l’horizontalité et de l’alignement est essentielle tout au long de la pose. Cette étape conditionne non seulement la tenue mécanique de la clôture, mais aussi son esthétisme global.

Erreurs à éviter et bonnes pratiques

Lorsqu’on installe une clôture, certaines erreurs peuvent rapidement compromettre la solidité et l’esthétique de l’ouvrage. La plus fréquente consiste à négliger l’étude du terrain : un sol argileux, sablonneux ou instable demande un scellement adapté, faute de quoi les poteaux risquent de bouger avec le temps. De la même manière, un espacement irrégulier entre les poteaux fragilise l’ensemble et donne un rendu visuel désordonné, tandis que des fondations trop peu profondes favorisent le basculement à la première tempête. Un autre écueil courant est de poser les éléments “à l’œil”, sans cordeau ni niveau, ce qui entraîne un décalage visible dès les premiers mètres. L’utilisation de fixations non adaptées, sensibles à la rouille et à la corrosion, ainsi que l’oubli de vérifier les règles d’urbanisme local font également partie des erreurs qui peuvent coûter cher, jusqu’à imposer le démontage complet de la clôture.

l'entretien d'une clôture en bois

L’entretien d’une clôture bois

Le bois reste un matériau vivant, sensible aux intempéries, aux UV et à l’humidité. Un entretien régulier est donc essentiel pour conserver la beauté du bois, la solidité et la longévité de votre clôture. Il permet de prévenir le grisaillement, les fissures et la prolifération de champignons ou de moisissures, tout en maintenant une apparence propre et harmonieuse dans le jardin. 

Dans cette section, nous aborderons les gestes simples mais efficaces pour protéger le bois, choisir les bons produits et appliquer les traitements adaptés selon l’essence et le type de clôture, tout en limitant les interventions à l’essentiel.

Toutes les questions liées à l’entretien d’une clôture

  • En cours de construction

Nettoyage régulier

Le nettoyage constitue la première étape pour préserver une clôture en bois. La poussière, les feuilles et les dépôts végétaux retiennent l’humidité et favorisent la formation de moisissures ou de champignons. Un simple brossage ou un rinçage à l’eau claire suffit pour éliminer ces impuretés, en veillant à ne pas utiliser de jets à haute pression trop puissants qui pourraient abîmer la surface du bois. Cette opération, effectuée une à deux fois par an selon l’exposition, prépare également le bois à recevoir un traitement ou une protection si nécessaire.

Produits de protection et traitement

Appliquer un saturateur ou un huile de protection est recommandé (mais pas obligatoire) pour maintenir la couleur et la stabilité du bois. Ces produits pénètrent profondément dans les fibres, limitent le grisaillement et protègent contre les UV.

Vérification et maintenance des fixations

Une clôture ne se limite pas aux lames ou panneaux : les poteaux, vis et autres fixations doivent être régulièrement contrôlés. Avec le temps, le bois peut légèrement se déplacer, les vis se desserrer ou l’oxydation apparaître sur certaines parties métalliques. Un entretien simple consiste à resserrer les vis, remplacer les fixations abîmées et ajuster les éléments qui auraient légèrement bougé. Cette vigilance prolonge la durée de vie de la clôture et prévient des problèmes plus importants à long terme.

À retenir

Choisir une clôture bois, c’est trouver le juste équilibre entre le style, la durabilité et l’entretien. L’essence de bois, le style de clôture et la qualité de la pose jouent un rôle clé pour garantir un résultat solide et harmonieux. Un entretien régulier, avec un nettoyage adapté, permet de préserver la beauté du bois dans le temps.

Pour aller plus loin, consultez nos guides détaillés sur le choix des essences, la pose et l’entretien des clôtures bois.

Prêt à passer à l’action ? Demandez dès maintenant un devis personnalisé et gratuit pour concrétiser votre projet.

questions fréquentes sur les clôtures en bois

FAQ : Questions fréquentes sur les clôtures en bois

Pour des réponses plus détaillées, veuillez vous rendre dans la partie du guide correspondante.

Le choix du bois dépend principalement du budget, du rendu esthétique et de la durabilité recherchée. Les essences locales comme le pin traité autoclave offrent un bon rapport qualité-prix, tandis que les bois exotiques comme le Padouk ou le Bangkiraï garantissent une longévité et une résistance supérieures.

La clôture bois est avant tout appréciée pour son aspect naturel et chaleureux, capable de s’intégrer harmonieusement dans tout type d’environnement. Elle est modulable, personnalisable et disponible dans de nombreux styles, tout en restant une solution durable lorsqu’elle est correctement entretenue.

Le choix se fait selon le rendu esthétique et l’usage recherché. Les panneaux occultants assurent une intimité maximale, les lames ajourées apportent de la légèreté visuelle et favorisent la circulation de l’air, tandis que les modèles à faux claire-voie donnent un aspect moderne. 

Chez Tekabois, nous privilégions le bois naturel, plus authentique et chaleureux. Le composite peut limiter l’entretien, mais il offre un rendu souvent moins naturel. Pour ceux qui souhaitent mixer les styles, il existe des solutions hybrides comme nos lames empilables aluminium ou les lames co-extrudées, qui s’associent facilement avec des lames bois pour un rendu unique.

La hauteur dépend du rôle de la clôture : délimitation simple, protection ou occultation. En général, une clôture varie entre 1,20 m et 2 m de haut. L’espacement entre les poteaux doit être précis, souvent autour de 1,50 m à 2 m selon le type de panneau choisi, afin de garantir la stabilité et la durabilité de l’ensemble.

La pose repose sur une préparation rigoureuse du terrain et un ancrage solide des poteaux. Chaque panneau ou lame doit être fixé de manière stable et alignée, en respectant les règles de nivellement. Selon les contraintes du sol, un scellement béton peut s’avérer nécessaire.

Un entretien régulier consiste à nettoyer la clôture une à deux fois par an, puis à appliquer un saturateur ou une huile protectrice pour préserver la couleur et limiter le grisaillement (pas obligatoire d’appliquer des produits si la clôture est bien nettoyée régulièrement). Les fixations et poteaux doivent également être vérifiés pour garantir la stabilité.

Tout dépend de l’essence de bois et de l’exposition. Les bois exotiques demandent moins d’entretien que le pin autoclave, mais un traitement régulier avec un produit adapté reste recommandé pour conserver un bel aspect et prolonger la durée de vie de la clôture. Si vous ne souhaitez pas appliquer de produit, vous pouvez bien sûr la laisser griser, mais un entretien régulier sera nécessaire pour conserver une jolie teinte grise.

Oui, c’est possible avec des systèmes sur platines ou des supports adaptés, notamment sur sols durs comme le béton ou les terrasses. Toutefois, pour un ancrage solide et durable, surtout en cas de vent fort, le scellement béton reste la solution la plus sécurisante.

Le coût varie selon l’essence choisie, le type de panneau ou de lame et les conditions de pose. En moyenne, une clôture bois simple en pin traité est plus abordable, tandis qu’un modèle en bois exotique représente un investissement supérieur mais plus durable. Le budget doit intégrer non seulement le prix des matériaux, mais aussi celui de la pose et des traitements de protection.